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mercredi 13 novembre 2019

Rapport annuel 2019

Fouilles et recherches

Au terme d’une année riche en découvertes, le bilan des recherches menées par l’École suisse d’archéologie en Grèce (ESAG) s’avère réjouissant. La fouille du sanctuaire d’Artémis Amarysia à Amarynthos a absorbé l’essentiel des ressources de l’ESAG. L’apport financier exceptionnel du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche a, en outre, permis d’acquérir un terrain situé sur le versant ouest de la colline Paléoekklisies, qui relie ainsi dans l’emprise du chantier le sanctuaire dans la plaine et le village préhistorique en hauteur. La découverte en 2017 d’inscriptions portant le nom de la déesse avait fini de lever le voile sur la localisation exacte du sanctuaire d’Artémis Amarysia. Un fragment de décret trouvé cette année confirme si besoin était cette identification, puisqu’il y est fait mention du sanctuaire de la déesse à « Amarynthos ».

À Érétrie, le programme de fouilles dans le gymnase s’est achevé par une ultime campagne, dont l’objectif était limité, mais non moins important. Il s’agissait de localiser les pistes de course à proximité de l’édifice, en particulier la paradromis, attestée par une inscription, ainsi que l’hypothétique stade. Grâce à des prospections géophysiques et des sondages exploratoires, des indices probants de l’existence de tels aménagements ont pour la première fois été apportés.

En parallèle à ses activités, l’ESAG soutient également le projet de recherches sous-marines dans la baie de Kiladha (Péloponnèse), dirigée par Julien Beck (Université de Genève) et Andreas Sotiriou (Éphorie des Antiquités sous-marines).

Nouvelle parution dans la série ERETRIA

La collection ERETRIA, fouilles et recherches s’est enrichie du volume XXIII cette année. L’ouvrage de Kristine Gex présente les vestiges et trouvailles des époques classique et hellénistique d’une fouille au centre de la ville d’Érétrie.

Le terrain Bouratza, situé au nord-est de l’agora antique, au coeur de la cité d’Érétrie, fut le site d’une fouille de l’École suisse d’archéologie en Grèce entre 1979 et 1981. Ce volume présente les vestiges et trouvailles des époques classique et hellénistique découverts dans cette parcelle.

Actualité: ERETRIA XXIII

Kristine Gex
Im Zentrum der Stadt
ERETRIA XXIII

Les remerciements du directeur

Qu’il me soit permis d’exprimer en premier lieu à titre personnel ma gratitude à l’ensemble des collaborateurs de l’ESAG pour leur concours dans la réussite des travaux tant sur le terrain qu’au musée, parmi lesquels Thierry Theurillat et Tobias Krapf, secrétaires scientifiques en Suisse et en Grèce, Valentina Di Napoli, responsable administrative à Athènes, Kostas Evangeliou, intendant à Érétrie, et Harris Giannoulopoulos, restaurateur au musée d’Érétrie.

L’École suisse d’archéologie en Grèce remercie les autorités archéologiques grecques, qui lui ont accordé les autorisations indispensables et avec lesquelles elle poursuit d’année en année une collaboration fructueuse et amicale. Sa gratitude va en particulier à Polyxeni Adam-Veleni, à la tête de la Direction des Antiquités du Ministère grec de la Culture et des Sports, à Konstantina Benissi et Sophia Spyropoulou, du Département des Écoles étrangères, à Aggeliki Simosi, directrice de l’Éphorie des Antiquités d’Eubée, et à Pari Kalamara, directrice de l’Éphorie des Antiquités sous-marines.

Ses remerciements vont également à Amalia Karapaschalidou, co­responsable des fouilles d’Amarynthos, et à Kostas Boukaras, archéologue responsable des sites d’Érétrie et d’Amarynthos, pour l’étroite collaboration dans laquelle les projets en cours se déroulent sur les deux sites, ainsi qu’à l’ensemble du personnel du Musée d’Érétrie, sous la responsabilité de Stavroula Parissi, qui offre aux chercheurs des conditions de travail idéales.

Les activités de l’ESAG à Érétrie et Amarynthos se déroulent en étroite collaboration avec les autorités et les associations locales. Notre gratitude va en particulier à Amphitriti Alimbaté, maire de la commune d’Érétrie, et son successeur nouvellement élu, Ioannis Dimitropoulos, ainsi qu’à Antonios Karavas et à Kostas Frangoulopoulos, en charge des associations culturelles d’Amarynthos et de Gerani.

L’ambassadeur de Suisse en Grèce, SE Olaf Kjelsen, ainsi que SE Hara Skolarikou, ambassadrice de Grèce en Suisse, ont suivi d’un œil attentif et favorable les activités de l’ESAG en 2019. Une délégation de la Commission de politique extérieure du Parlement suisse est, en outre, venue visiter les fouilles à Amarynthos.

En Suisse, nos remerciements s’adressent en premier lieu aux membres du Conseil de Fondation et du Conseil consultatif de l’ESAG. La marche des affaires administratives a été assurée grâce à l’aide et à la collaboration de plusieurs personnes attachées à l’Université de Lausanne, en particulier Sébastien Favre, Antoine Joandel et Fanny Bidal (Service des ressources humaines), Véronique Pedroli et Dilek Gungor (Service financier), ainsi que Juanita Béguin et Sandrine Michoud.

Grâce à l’activité du Conseil de la Fondation de l’ESAG, de son président, l’ancien conseiller fédéral Pascal Couchepin, et de son vice-président, Pierre Ducrey, les projets de l’ESAG sont soutenus par de nombreux donateurs et mécènes. Nous exprimons ici notre reconnaissance au Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), au Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche, au Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI), à l’Université de Lausanne et aux autres universités de Suisse, à la Fondation philanthropique Famille Sandoz, à la Fondation Stavros S. Niarchos, à la Fondation Isaac Dreyfus-Bernheim, à la Fondation Théodore Lagonico, à la Fondation Afenduli, et à plusieurs généreux donateurs privés. La gratitude de l’ESAG leur est acquise, à toutes et à tous.