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À propos

Les fouilles suisses à Érétrie (aquarelle de Spyros Vasiliou, 1971)

Depuis 1964, une mission archéologique suisse dégage et étudie les vestiges de l’ancienne cité d’Érétrie, dans l’île d’Eubée. Devenue École suisse d’archéologie en Grèce (ESAG) en 1975, elle est la seule mission archéologique suis­se permanente hors des frontières nationales. Historique des recherches

Son but est de développer les relations culturelles entre la Grèce et la Suisse, de promouvoir les recherches ar­chéologiques et historiques en Grèce, en particulier sur le site d’Érétrie, de protéger et mettre en valeur les vestiges découverts, enfin d’encourager la formation de jeunes ar­chéologues. L’ESAG donne ainsi à de nombreux professeurs, chercheurs, diplômés et étudiants des universités suisses la possibilité d’entrer en contact direct avec le passé archéo­ logique et historique de la Grèce, mais aussi avec les réalités de la Grèce contemporaine.

Les activités scientifiques prennent essentiellement place sur l’île d’Eubée, et en particulier sur le site de l’ancienne cité d’Érétrie et son territoire, mais l’École soutient également des projets archéologiques suisses ailleurs en Grèce. Projets de recherche

Lieu de formation et de recherche interuniversitaire, l’École encourage la relève académique. Plus d’une trentaine de mémoires de master et de thèses ont été soutenus ces dix dernières années sur des sujets érétriens. Des étudiants des universités  suisses ont la possibilité de prendre part chaque année aux activités de terrain (fouilles et prospections) et de musée (études de mo­bilier). Stages

La collection ERETRIA présente la publication finale des principales fouilles et découvertes des archéologues suisses. Depuis 1968, 25 volumes sont parus. Des rapports annuels sont publiés chaque année dans la revue Antike Kunst. Publications

Le siège  de  l’ESAG  en  Suisse  se trouve à l’Université de Lau­sanne. En Grèce, l’ESAG possède un appartement à Athènes avec bureaux, salle de conférence et chambres d’hôtes, ainsi qu’une maison de fouilles à Erétrie. Cher­cheurs et professeurs des univer­sités suisses peuvent profiter des infrastructures qui sont mises à leur disposition. Infrastructures

La Fondation de l’École suisse d’archéologie en Grèce, présidée par l’ancien conseiller d’État du canton de Vaud Pascal Broulis, est l’organe de tutelle de l’ESAG. Son financement est assuré par des subsides du Fonds national suisse de la recherche scientifique, de la Confédération suisse et des universités suisses, ainsi que par des dons provenant de particuliers, de fondations et d’entreprises. Financer la recherche

Les fouilles suisses à Érétrie (aquarelle de Spyros Vasiliou, 1975)