Artémis, le temple perdu ouvre le Festival du film d’archéologie à Nyon

Le Festival international du film d’archéologie de Nyon (FIFAN) s’ouvrira ce mardi 2 septembre à 19h à L’Usine à Gaz avec la projection d’Artémis, le temple perdu, réalisé par Sébastien Reichenbach.

Produit par Stéphane Goël (Climage) avec la participation de la RTS, d’Arte et de l’École suisse d’archéologie en Grèce (ESAG), ce documentaire de 52 minutes retrace la découverte du sanctuaire d’Artémis Amarysia à Amarynthos, sur l’île d’Eubée. Longtemps recherché, il fut finalement mis au jour en 2017 grâce aux fouilles dirigées à l’époque par le professeur Karl Reber, alors directeur de l’ESAG, cela en étroite collaboration avec les autorités grecques.

Le film met en lumière le travail de plusieurs générations de chercheurs, en particulier la persévérance du professeur Denis Knoepfler (Université de Neuchâtel), dont l’intuition scientifique a ouvert la voie à cette découverte majeure. Entre enquête archéologique, aventure humaine et émotions partagées, Artemis, le temple perdu se distingue par sa capacité à toucher un large public, bien au-delà du cercle des passionnés d’histoire ancienne.

Un succès international

Depuis 2024, Artemis, le temple perdu connaît un parcours exceptionnel :

• Plus de 16 sélections dans des festivals internationaux
• 7 prix remportés, dont:
  • Meilleur film archéologique – AGON (Athènes)
  • Prix du public – Agrigente (Sicile)
  • Prix des collégiens – Rencontres d’archéologie de la Narbonnaise (Narbonne)
  • Prix du Jury – Best Animation & Effects – The Archaeology Channel (Oregon, USA)
• Mentions spéciales dont certaines pour le scénario, la narration et la valeur éducative
• Diffusions TV dans plus de 9 pays (Suisse, France, Allemagne, Canada, Grèce, Pologne, Amérique du Sud, USA, Proche et Moyen-Orient)
• Plus d’un million de vues cumulées sur les différentes plateformes

Le film a voyagé de Florence à Rabat, de Pittsburgh à Athènes, en passant par Narbonne, Varese, Rovereto, Bidasoa et Crans-Montana, confirmant son statut de référence dans le documentaire archéologique contemporain.

Un rendez-vous à Nyon

La projection d’ouverture au FIFAN sera suivie d’un échange avec Sébastien Reichenbach et Samuel Verdan, archéologue et membre de l’ESAG. L’occasion pour le public de plonger dans les coulisses d’un tournage qui raconte autant une quête scientifique qu’une aventure humaine universelle.